Epilogue d’une année 2013 (Dérision du bonheur)

Par Claude Charpentier

  Une nouvelle année qui s’achève, portant encore l’étoile du club au firmament du ciel Yvelinois, (Visible les nuits de ciel clair jusqu’à 24h seulement pour cause d’économie d’énergie) pour la 3eme fois consécutive largement gagnant du classement cdchs78 (Ah les acronymes énigmatiques!). Cela grâce à quelques poignées d’inlassables compétiteurs (euses), présents sur toutes les courses, à y grapiller point par point, accumulant les coupes et trophées rutilants (attention le métal qui brille est très convoité par une certaine catégorie de population semi nomade; ah! Qui à dit Rom? On ne stigmatise pas svp!) et aussi à la participation soutenue d’une grand partie des adhérents toutes sections confondues qui viennent faire nombre, gambader, s’aérer, faire voir sa belle tenue tout Gore et se gaver de  morceaux de bananes, de raisins secs et de pain d’épices car c’est gratos avant l’apéro dominical.  

Au club Il n’y a pas que les bitumeux, le Trail, l’autre pays du running, attire de plus en plus de monde par son coté proche de la nature (Plus pratique pour certains besoins) et plus chaleureux grâce aux poches à liquides, dont je ne suis pas certain du contenu légal, vous me direz l’ivresse des cimes parfois, oui on peut dire ça! Et l’on s’étonne de la castagne aux ravitos de la Saintélyon! Certaines photos d’après trail en disent long! Mais le fin du fin, le « Graal » à conquérir qui touche même la section loisirs c’est le marathon, quitte à y passer 5h et y laisser le peu de cartilage qui vous reste aux articulations. Je vous rassure quand même la région pullule d’excellents ostéopathes qui pour une somme rondelette non remboursée par la sécu  vous les feront craquer en vous disant voilà c’est comme neuf ! La majorité du club est donc en prépa marathon. Prépa c’est très bien vu à St Germain cela classe, mais  ne pas confondre avec prépa sciences pots que les traileurs songent à fréquenter plus souvent pour s’aguerrir et que nous avons abandonné à la section loisirs, avec regrets, notre niveau ayant bien baissé.

Une année avec nos 2 courses : la Foulée Royale toujours  autant appréciée des amateurs de t-shirt technique siglé St Germain et qui repartent penauds avec une mini serviette et surtout la corrida nocturne, bien établie, rétablie d’ailleurs dans son appellation, (internationale c’est quand on touche des enveloppes, nationale c’est quand vous gagnez un appareil à raclette ou un grille pain)  et qui trouve petit à petit sa place dans la cervelle de la population locale ( ce qui n’est pas une mince affaire) .

 La sortie club dans la douceur Angevine à eu du succès inaugurant le tourisme culturel en courant! Traversées de châteaux, d’églises, de musées, un œil sur le cardio, l’autre sur le patrimoine. Concept à développer sur les grandes courses Parisiennes ; traversée du musée d’art moderne (expo d’œuvres réalisées avec les déchets des courses), de la cour carrée du Louvre sous le applaudissement d’un car du Murakami’s tour, de Nôtre Dame pendant les matines, montée de la tour Eiffel (Ah ! On me dit dans l’oreillette que là ça c’est déjà fait), en underground Chatelet-les halles et Montparnasse-Bienvenue, ou carrément par les égouts  pour les traileurs. Donc encore une mine pour ASO et autres organisateurs dont la devise est « casquez, courez »!

Bien sûr tout n’est pas rose, les difficultés de gérer un club populaire sont là comme partout : les ressources, les locaux, les entraineurs. Pour les entraineurs nous avons eu un espoir (après le départ de l’ami Michel, réintégré en runner lambda toujours hésitant entre la piquette de Suresnes et le Pineau des Charentes) mais fugace, avec la météorite  Radius, qui s’est désintégrée rapidement en s’approchant du club et on l’a eu dans le cubitus (Là j’ai honte mais bon…). Reste malgré tout David qui torture sadiquement le lundi soir en toute impunité pour la plus grande  joie sado maso de quelques accros aux courbatures et au plaisir dans la douleur. Bon d’accord on s’est aussi fait jeter de nos vestiaires par des activistes plus prestigieux mais un vestiaire c’est un vestiaire, même moins pratique déjà bien beau d’en avoir. Ce qui nous manque plutôt c’est une salle pour faire « tou tou you tou » lorsque la météo est vraiment trop nase l’hiver. Ah nostalgie! Aux dernières nouvelles Vero et Davi s’activent toujours dans les Ehpads. 

Grâce soit donnée à José notre Leader « Maximo » (Mais non pas surgel, Fidel), qui revient en  saison 2, après une année au débotté en rodage,  et donne son plein effet de commercial émérite. Il nous à dégotté quelques nouveaux partenaires financier qui ont permis d’alimenter la cagnotte des coureurs de l’Afrique de l’est, et rétablir dans ses « pompes » la Foulée Royale. Dans un premier temps les noms de certains nous semblaient un peu bizarre pour un club sportif. L’un Aberdyn avec une forte connotation pays du Scotch, l’alcool pas le ruban collant, (Mais bon pourquoi pas, un glaçons ou pas ?) et l’autre Axe avec une marque de déodorants et parfums générant des phéromones soit disant irrésistibles pour la gente Féminine. Cela nous inquiétait un peu, le club étant mixte mais plan plan quand même à ce sujet, c’est loin de la folie des sens dans les vestiaires. Rien à voir donc, l’honneur est sauf ! Comme quoi le nom comme l’habit ne fait pas le moine. Merci quand même Peauzdétente (Pas la fumette avec les collègues sur le trottoir de la boite!) pour l’Aquabike on s’est fait suffisamment rincé cette année aux entrainements pour remettre le couvert « à bicyclèèèteee » et du Shitsu ou shiatsu je ne sais plus, on ne va pas chicaner sur une voyelle, des massages avec des pauvres  chiens qui en ont la gueule toute aplatie? C’est du joli!

 Malgré tout son charisme et son énergie notre président présentait encore un déficit de notoriété sur notre ville, notamment auprès de la police municipale, mais c’est arrangé, sa photo est dans le fichier et après la livraison de 2 caisses de beaujolais au poste, il est connu au ballon comme le….. Houblon bien sûr! Bravo ils y en a qui suivent!

Voila un bilan annuel comme d’autres voudraient bien en avoir plus souvent, mais nonobstant l’ironie vasouillarde qui caractérise ce texte, que les St Quentin, Rosny et autre Flep n’y comptent pas, car imitant la fière devise de la marque de soutif «  merveilleux qui coûtent un bras » (Traduction approximative par logiciel English/Français), tous ensemble pour 2014 « nous maintiendrons».

 

Nb : c’est censé être pour rire , ne pas prendre à moins du 12,5 degré comme le bon vin, maintenant si certains veulent réparation je suis leur homme mais au baby foot ou à la bataille payante pour les intellos!

 
Foulée Royale - 9 Juin
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