Paris, par Alex

 
 

Enfin entré dans la famille des marathoniens !

Par Alex Bodereau


Depuis un certain nombre d’années le marathon faisait parti de mes rêves cachés. Pour cela, le meilleur moyen était d’arrêter le football (jusqu’à cette année, cela me semblait impossible). Peu à peu dans ma tête (l’horloge biologique aidant) mûrissait : l’évidence. Courir un marathon pour ma 45ème année (après il serait trop tard).

Aujourd’hui l’objectif est atteint, cependant il demeure un sentiment mitigé : Un chrono différent de l’objectif de départ (difficile pour le moral pendant la course), par contre, avoir pu terminer suite à une blessure latente qui a failli tout chambouler, la raison
l’emporte, et le sentiment dominant est bien entendu d’avoir réussi.

Je souhaite remercier Laurent Bourgeois pour m’avoir rétabli et permis de participer à mon objectif sportif de cette l’année. Depuis une dizaine de jours, le doute était permis quant à ma participation, ou à pouvoir tenir la distance (seul Laurent semblait confiant).

Nous avions des conditions idéales, une bonne ambiance au départ, et ensuite, derrière notre flamme personne n’avait envie ou ne pouvait tenir la discussion ( encore fallait-il parler la langue….). La course par elle-même s’est bien passée jusqu’au 25ème Km, la cadence était conforme aux attentes (miraculeusement la contracture au mollet gauche a bien tenu), pas de douleur forte et puis : les ischio-jambiers se mirent à brûler (les fameuses fibres musculaires de footeux ne sont pas faites pour courir des heures, et des heures) et puis le mollet droit qui a déclaré la guerre, le calvaire…. Imaginez bien qu’il n’était pas question d’abandon, après un massage (par la croix rouge) et différents arrêts pour étirer ce qui pouvait l’être, je terminais mon 1er Marathon en serrant les dents, mais étrangement pas très fatigué (plus de douleurs que de fatigue).

La ligne d’arrivée n’était matériellement pas très visible de loin, mais son franchissement fut apprécié à sa juste valeur, l’émotion restera gravée à jamais…

J’adresse un grand merci à tous ceux, qui m’ont donné des petits conseils ces derniers mois, très précieux pour un débutant comme moi.
Bravo à l’ensemble des marathoniens, bons nombres sont descendus sous la barre des 3 heures, beaucoup ont sans aucun doute souffert plus que moi, pour terminer leur course.

Il me restera plus qu’à transformer cet essai …. Une prochaine fois, peut-être dans un autre lieu ?

 

 
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