03/11/2024 - Marathon des Alpes-Maritimes

Ce dimanche 3 Novembre avait lieu la 16e édition du marathon des Alpes Maritimes, un parcours entre Nice et Cannes. L'un des plus beau marathon du monde selon les organisateurs avec 95% du parcours en bord de mer, et un dénivelé cumulé annoncé de 70m.

Trois de nos coureurs étaient inscrits : PhilippeL, Waffae et EricB.

 

Le retrait des dossards se fait à l'hôtel Hyatt Regency, Palais de la Méditerranée. C'est l'occasion de voir quelques stands des partenaires comme STC nutrition ou Shokz, ou encore d'essayer les chaussures à plaques de carbone made by Décathlon.

Mais surtout, il faut récupérer son sac à dos Kiprun, seul accepté pour la consigne.

La météo est au beau fixe, avec un vent faible à nul, et une température annoncée de 12° au départ et 22° à l'arrivée de la grande majorité des coureurs, vers midi.

Cette 16e édition signe un nouveau record, avec environ 18000 participants sur tous les formats de courses, dont 9000 sur marathon.

Au départ, les sas sont bondés mais s'évacuent rapidement.

En quelques minutes tous les coureurs auront franchi la ligne de départ et s'étalent sur le long et large ruban de bitume qui mène vers l'aéroport, également connu sous le nom de Promenade des anglais. Ces premières centaines de mètres concentrent plusieurs animations. Il s'agit d'une véritable fête du running.

Les meneurs d'allure sont visibles de loin, contrairement aux ravitaillements. Et à la mer, si vous êtes du côté droit de la chaussée.

Les longs lignes courbes qui paraissent interminables lors des footings semblent passer plus rapidement en mode course. Tant que les jambes vont bien !

Après une douzaine de kms, il faut quitter le bord de mer pour faire de petits détours vers l'hippodrome de Cagnes et dans la marina de Villeneuve Loubet. Ces détours permettent de boucler les distances des relais et 20km aux abords de la gare de Villeneuve Loubet.

Après cette incursion dans les terres, retour sur le bord de mer, sous un grand soleil. Passage devant la Siesta, avant d'arriver à Antibes et de devoir passer aux choses sérieuses.

On monte sur les remparts. C'est déjà dur pour beaucoup de monde.

Juste le temps de récupérer un peu avant d'attaquer le Col de la Garoupe, petite montée longue de quelques centaines de mètres mais qui fait mal aux jambes au 28e kilomètre...

La grosse ascension est passée, on redescend sur le bord de mer.

Mais après Golfe Juan, un long faux plat montant vient épuiser le peu d'énergie qui reste aux coureurs.

A ce stade de la course, il est facile de reconnaître les marathoniens des relayeurs!

Les jambes sont lourdes et les crampes et malaises s'enchaînent. Les bénévoles, secouristes et médecins s'activent sur les derniers kilomètres.

Enfin, nous arrivons à Cannes et à l'arrivée sur la Pointe Croisette!

Voilà, vous êtes finisher, bravo!

C'est à ce moment que se trouve le gros point noir de l'organisation. La zone d'arrivée avec une attente interminable pour accéder à la zone de ravitaillement et aux consignes.

Mais aussi l'occasion de tomber dans les bras de sa famille ou de ses amis.

Il s'agit d'une très belle course festive, plutôt difficile à cause du parcours, de la météo incertaine à cette période. Et elle est un peu tôt dans la saison.

Le tarif anticipé est correct (à partir de 65€) et vous repartez avec une médaille souvenir, un t-shirt Kiprun et un sac à dos. Et un coup de soleil pour les plus sensibles.

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Il semblerait que l'organisation soit en train de batailler pour faire le parcours dans l'autre sens!

Le vent dominant dans le dos! Et des pentes plus douces dans le premier tiers de la course!

Le principal obstacle est la restriction de la circulation autour de l'aéroport.

Si le parcours change de sens, ce sera une magnifique occasion pour boucler un marathon en moins de deux heures!

 

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Pour PhilippeL

 A mon avis un très beau marathon à faire en France, avec une organisation au top. Les conditions étaient cette année idéales : pas de vent, soleil, sans qu’il fasse trop chaud (sauf peut-être sur les derniers kilomètres). Côté parcours, c’est très plat sur la 1ère partie et un peu plus compliqué sur le 2ème semi, avec une côte d’environ 700m au 28ème kilomètre puis quelques faux-plats mais au final je ne l’ai pas trouvé plus dur que Paris par exemple. L’arrivée sur la Croisette est très sympa, on peut directement aller se rafraichir sur la plage.

 

Côté course, après une préparation très correcte et me sentant en bonne forme je visais 3h25 comme à Séville en début d’année. Mais voilà le marathon n’est pas une science exacte et ça a coincé dès la mi-course. Je finis un peu dans la douleur en 3h41. Ça ira mieux sur le prochain (Vienne le 06 avril 2025).

 

Je retiens avant tout cette petite plongée dans l’été bien sympathique en novembre.

 

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LES RESULTATS

 

 
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