La C.C.C

Par Jérôme Gauthier

Pour résumer cette C.C.C. ce sera :

• Une course transformée en C.C.V. comme Courmayeur-Champex-Vallorcine

• 19h30 de plaisir malgré 15 heures de pluie. Les 4h30 nous ont laissés le temps de voir des paysages magnifiques (les photos suivront bientôt)

• L'agréable surprise de recevoir un appel d'encouragement du médaillé de bronze 2006 des championnats du monde de course en montagne (http://www.patriciafarget.com/actu.php?idactu=519) pour plus d'info, chercher "Arnaud Fourdin"). J'ai eu l'occasion de rencontrer Arnaud aux Arcs une semaine auparavant par hasard, alors qu'il encadrait les sorties jogging du matin. Un super champion - moins de 29 mn au 10 km - hyper sympa, le coeur sur la main, et d'une humilité incroyable.

• De la déception de ne pas avoir fouler les rues de Chamonix sous les applaudissements et avec la musique de Vangelis

• Mais aussi le sentiment d'un "devoir accompli" dans la mesure où Stéphane, François et moi sommes arrivés jusqu'à Vallorcine malgré des conditions météo très ... peu clémentes ! (pluie, brouillard par moment, vent - fort souvent, froid - surtout la nuit, boue - très importante, chemins transformés en ravines, etc.), et avions encore les ressources de terminer l'aventure jusqu'au bout (Stéphane et François plus que moi il est vrai, car une douleur au genou et une vilaine ampoule présente dès 5~6 heures de course commençaient à me titiller...). De plus, à Trient François et moi (nous étions ensemble à partir de Champex) avons entendu une annonce comme quoi la course allait être arrêtée, mais cela ne nous a pas empêchés de repartir, histoire de faire plus long que ce que l'on avait déjà fait (aux Templiers l'année dernière)

• La déception de laisser Dominique à La Peule (il s'était tordu la cheville quelques kilomètres auparavant) alors que l'on pensait faire la "balade" ensemble.

• La fierté et le plaisir d'avoir des femmes qui nous ont soutenus dans cette épreuve. Marie-Christine (femme de François), Sylvie (femme de Dominique) et Claire (ma femme) nous attendaient à Champex. Elles nous ont encouragés, aidés (jusqu'à aller sécher nos affaires trempées pendant que l'on mangeait) et réconfortés, ce qui nous a donné les ailes nécessaires pour repartir, c'est à dire quitter un abri chauffé, éclairé, pour repartir sous une pluie battante.

• La joie d'une aventure humaine encore bien réussie avec les compères Dominique, François, Jean-Claude & Stéphane (avec un bon moment de détente lors du repas commun d'après course le samedi soir)

Pour terminer, je citerai un phrase de François : "Ce n'était pas une course, c'était un exploit !"