Marseille - Cassis

par Philippe Masetti
 
Bienvenue chez les Chtis ! Le Week end dernier à Marseille et dans tout le sud est, c’était le monde à l’envers… 3 jours de pluies diluviennes !
 
Les intempéries auront eu raison des footballeurs, (le stade vélodrome est transformé en piscine et l’affiche de ligue 1 : OM – Rennes, est reportée une première fois du samedi au dimanche, puis du dimanche à une date ultérieure). Mais malgré les trombes d’eau, le départ de la course aura bien lieu.

Dimanche, 08H30, une heure d’attente dans le sas de départ sous une pluie continuelle avec en point de mire le col de la Gineste que l’on distingue à peine car entourée par la brume. Départ de la course complètement trempée, et si j’essaye de slalomer entre les flaques d’eau pour tenter de sauver ce qui peut l’être, dès le premier km l’eau est entrée abondamment dans les chaussures et alors que le faux plat se profile, il faut rapidement trouver un rythme et lutter contre les rafales de vent.

Ensuite c’est la longue ascension en direction de la Gineste, je suis surpris de voir autant de spectateurs qui malgré ces conditions Dantesques, les pieds dans l’eau qui ruisselle sur la route, mais qui encourage le flot des 15000 coureurs. Avec ce déluge mon objectif de temps se transforme vite et mon objectif est déjà d’arriver en haut de la Gineste et de terminer cette montée de 10Km. Après plusieurs espoirs déçus, et plusieurs lacets, j’atteints le sommet… gros soulagement. Sur le plateau de Carpiagne la pluie redouble, je suis devenu une éponge et mes vêtements et mes chaussures pèsent une tonne ! Il faut maintenant gérer la descente sur Cassis, les jambes commencent à tirer et je sens que je me crispe contre ce vent de face et la pluie qui cogne sur le visage.

Après plusieurs Km j’aperçois le golfe de Cassis au loin et je devine la méditerranée, mais pour avoir déjà fait cette course il y a 4 ans je sais qu’il reste une grosse difficulté à 2Km de l’arrivée : « la cote des pompiers », alors je me prépare car cette montée, certes assez courte, fait très mal aux jambes… Je reste plantée dedans, je marche sur 20 mètres et je profite du dernier ravitaillement pour récupérer et repartir pour terminer.

Arrivée sur le port, je ne sens plus la pluie, mais il tombe toujours des cordes ! Je suis anesthésié…
 
Dommage que pour cette 2e participation je n’ai pas pu profiter de ces superbes paysages, que j’avais tellement appréciés la première fois en 2006 sous un soleil provençal, au son des cigales et avec une chaleur estivale avec 31°C à l’arrivée à Cassis ! Cette fois je ne renouvellerai pas une arrivée sur la plage et une baignade de récupération… Mais la satisfaction d’avoir livré un combat et en prime d’améliorer mon temps.
 
C’était la 32e édition et j’y étais ! 
 
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