Marseille – Cassis : 30 ans


  Challenge de coureuse : fêter ses 30 ans sur la trentième édition du Marseille-Cassis

Par Aude Rochon

 

 

 
J’ai constitué une équipe de trentenaire pour relever le défi du semi-marathon Marseille-Cassis : 10km de montée, 10km de descente.

Le départ se fait au niveau du stade vélodrome dans une ambiance chaleureuse soutenue par les encouragements du public marseillais et l’enthousiasme de 15 000 participants. Au fur et à mesure que le dénivelé augmente, le paysage change. Nous quittons la ville pour des étendues rocailleuses à la végétation verte et dorée.
 
Plus nous prenons de l’altitude et plus belle est la vue. Au détour des virages nous apercevons tantôt la file des coureurs qui serpente le long de la route, tantôt le bleu de la méditerranée. Nous atteignons le col de la Gineste (327m), enivrés par l’odeur du romarin. L’équipe de trentenaire arrive au sommet main dans la main. Puis la descente jusqu’à Cassis se profile. Après 10km de montée, la descente est la bienvenue : elle apaise les pulsations cardiaques mais accentue les contractions dans les jambes. Le soleil, bien que légèrement voilé, incite à faire des arrêts sur le bord de la route pour se désaltérer. Tout est bien organisé, l’eau est fraiche, les oranges juteuses et il y a même des poubelles de couleurs variées pour faire le tri sélectif. La descente a eu raison de l’équipe de trentenaire qui s’est égrainée le long du parcours. Le panneau Cassis annonce les derniers kilomètres mais aussi les plus durs. Ca monte, ça descend, le chemin se rétrécit. Il y a une foule importante qui nous acclame sur l’ultime kilomètre.
 
Je passe la ligne d’arrivée après 1h 52min 23sec de course, ce qui est moins bien que Stéphane Diagana mais mieux que Jean-Jacques Goldman. Finalement les trentenaires se retrouvent sur la plage de Cassis pour terminer la matinée par une baignade dans une mer transparente et rafraichissante. 

 

 
       
 
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