Humarathon d’Ivry Sur Seine : Passage à l’Est !

Par Pierre-Yves Leterme

Une fois passé l’orage colérique de la nuit, la pluie s’était faite de plus en plus fine, puis avait laissé place à une douceur humide et printanière propice à la bonne humeur. En arrivant à Ivry ce Dimanche matin, j’ai eu l’impression d’avoir traversé bien plus que le périphérique... Le parcours du semi consiste en deux boucles traversant les communes d’Ivry Sur Seine et de Vitry Sur Seine, paysages urbains de pierre et de fer, villes de briques et de métal qui ne cherchent pas à cacher leur passé industriel et militant, et multiplient les références à l’histoire du communisme : On y emprunte ainsi en courant le Bd de Leningrad ou l’Avenue Youri Gagarine…

C’est donc avec une certaine malice et beaucoup d’application que j’épinglais sur ma chasuble bleue des Foulées mon dossard rouge aux couleurs de l’Huma ! Le sport se joue bien de la politique, un semi-marathon ce n’est ni de droite ni de gauche, c’est tout droit dans sa tête jusqu’à la ligne d’arrivée !

Le plateau du semi était relevé et nous avons eu la chance d’apercevoir les foulées des Kenyans et des Ethiopiens à la faveur d’une boucle juste après le départ. Ils on tenu leurs promesses puisque Sarah CHEPCHIRCHIR et Dino SEFIR ont établis les nouveaux records de l'épreuve en 1h08'07 chez les femmes et 59'42 chez les hommes.

Pour ma part, je me suis sagement calé sur le meneur d’allure des 1h50, après avoir laissé filer Nicolas qui m’accompagnait ce matin pour ma reprise suite à la méchante entorse de cheville de Février qui m’a infligé presque deux mois de repos forcé.
Mission accomplie donc pour mon « passage à l’Est » puisque je termine tranquillement ma course en 1h49’25, et surtout sans bobo, c’est le plus important J

Un grand merci à Nicolas Lejeune qui m’a très gentiment accompagné au pied levé, et aussi à Serge Moulinneuf d’Endurance 72, notre meneur d’allure qui nous a fait un coaching de champions jusqu’à la ligne d’arrivée, quelle classe !!
 

Je pense que l’année prochaine je remettrai le cap à l’Est en Avril, vers la porte d’Ivry, pour m’essayer au trail urbain : Il n’est pastoujours besoin de pousser très loin ses baskets pour apercevoir de nouveaux horizons et s’étonner du monde. Avec la nature ou avec la ville, avec les gens et leur histoire, chaque nouvelle course est une rencontre, souvent inattendue, à suivre…