La course du sanglier 

Par Pascale Ebner

 


Difficile de se lever à 6H45 le lendemain du retour de vacances, surtout quand il s’agit d’un jour férié ! On ne peut s’empêcher d’envier les veinards qui ont choisi de partir la veille pour passer la nuit à l’hôtel sur place. Mais de quelle place s’agit-il donc ? Tout simplement de Cerny : Essonne, limite Seine-et-Marne, à 1H20 de nos bases !
Et oui, en préparation de la Pastourelle (30 mai à Salers, Cantal), qui est elle-même une préparation au Défi du Val de Travers (Jura), nous étions plusieurs membres des Foulées à nous retrouver à Cerny vendredi 8 mai pour la course du Sanglier : intermédiaire entre course nature et trail, de 21 km et quelques centaines de mètres, pour environ 300 à 350 m de dénivelé répartis en 7 vraies côtes.
James, Laurence, les deux Christèle(s), Philippe, Catherine, Christiane , accompagnée de deux collègues, et moi avons donc pris le départ à 9H45, 15mn après celui de la course du Marcassin (10km), avec une météo qui ne pouvait que réjouir James, et l’encourager dans ses objectifs.
Je ne pourrai rien dire de la course de James et Philippe qui ne nous ont même pas fait la galanterie de nous laisser passer la ligne de départ avant eux, et que nous n’avons retrouvés qu’à l’arrivée. Comme prévu, le temps nuageux, voire bruineux, avait parfaitement convenu à notre anglais qui s’est senti pousser des ailes… et a fini en 1H35 !
Catherine a bien pris le départ avec nous, mais cela s’est arrêté là, elle a aussitôt disparu devant nous… ; J’ai eu la chance de l’apercevoir à la fin de la première grande descente, qui suivait une belle montée, mais cet accident de terrain n’a pas été assez long pour que je puisse la rattraper l’espace d’un instant ! Et l’écart n’a fait que se creuser, en confirmant la super forme de Catherine en ce moment, puisqu’elle n’a mis que 2H03mn !
Comme d’habitude, Christiane et moi avons joué à nous rattraper mutuellement, suivant la nature du terrain, mais, soutenue par ses deux collègues, elle m’a définitivement dépassée au 18ème km, pour finir 2mn avant moi en 2H06 mn.

Christèle Lasbleiz a joué les cascadeuses pendant la course, ce qui m’a permis de garder une mn d’avance sur elle, et lui a offert la possibilité de visiter le camion des pompiers à l’arrivée.
Laurence, totalement irraisonnable, a, malgré ses douleurs au genou, qui n’ont pas dû s’arranger compte tenu de la nature des sentiers, fini la course en grimaçant un peu, alors que Christèle Falchun, apparemment bien remise de ses souffrances d’Issou, a attaqué le tour final du stade avec un grand sourire !
Pour ceux d’entre nous qui n’ont plus d’enfants à faire manger ou à emmener ici où là, cette belle matinée s’est poursuivie par un pique-nique dans un pré fleuri, au pied d’un coquelicot, au milieu des champs de colza. Et, afin d’allier les bienfaits du sport et la culture, nous avons pu profiter de la passion que Jean-Pierre porte au golf pour en apprendre les principes et les règles sur le terrain !
Pour conclure, nous avons tous beaucoup apprécié cette belle course, très bien organisée, dont la presque totalité du parcours est en forêt, particulièrement agréable à cette période de l’année, surtout s’il fait chaud ! Ayant bénéficié d’un terrain sec, les ornières des sentiers n’ont pas créé de réels problèmes, mais par temps humide, la difficulté est certainement plus importante. Et quelle ne fut pas notre joie de recevoir, à l’arrivée, une écharpe en éponge et une bouteille de Sylvaner, en lieu et place du traditionnel tee-shirt XXL !